Samedi 12 Octobre à 17h45 – Cinéma

Happily ever after

Tatjana Božić
2016 | 83’ | Pays-Bas, Croatie | Witifilm BVC | vostfr

Retrouver ses ex, caméra au poing, Tatjana l’a fait !
Après avoir enchaîné des relations amoureuses mouvementées et passionnelles, Tatjana, dans une dernière tentative de sauver sa relation avec l’homme de sa vie, se plonge dans son passé et décide de prendre la route pour retrouver ses anciens amants et comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Un road-movie amoureux, décalé et sans concessions à travers l’Europe.

En présence de Tatjana Božić

Tatjana Božić

Née en 1971 en Yougoslavie, elle a vécu en Russie et est diplômée du département du film documentaire de l’école de cinéma de Moscou, le VGIK. Au fil de ses films se dessine la recherche documentaire proche de l’autofiction qui l’anime. En 1999, elle fonde Fade In, société non lucrative produisant des films engagés. Mêlant les genres et les formes filmiques, une grande partie de son travail s’intéresse à la place des femmes dans la société et à leur rapport au monde.

Happily ever after. Un film de Tatjana Božić – bande annonce

 » Il y a sept ans, désespérée et esseulée dans mon appartement à Zagreb suite
à un nouvel échec amoureux, je téléphone, dans un élan mélodramatique,
à un grand nombre de mes ex. Avec surprise et consternation, j’apprends
qu’ils sont quasiment tous mariés. Même Nenad, qui avait rompu avec moi
en m’annonçant qu’il était gay, est marié à… une femme. Il faut me voir,
assise près du téléphone, complètement abattue. Je viens alors d’avoir 35
ans ; je suis intelligente, belle, épanouie. Citoyenne du monde, j’avais vécu
à Moscou et Londres pendant des années. Qu’est-ce qui cloche chez moi?
Pourquoi personne ne reste avec moi? Mon horloge biologique tourne de
plus en plus vite ; à mon âge, une célibataire en Croatie est une cause perdue.
Tout à coup, une illumination! Je m’imagine un film sur mes histoires
d’amour malheureuses, où j’irais rendre visite à tous mes hommes pour
comprendre ce qui ne va pas chez moi. Un désir irrépressible s’empare de
moi. Je me sens déjà bien mieux. « 

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